Compte rendu comparative : Les Filles de Caleb et Le Torrent
            Dans notre passé, il y a toujours eu une vue dégradante des femmes. Dans plusieurs des anciennes civilisations européennes, les femmes n’étaient pas considérées comme des humains et malheureusement, cette idéologie reste encore à ce jour dans une variété de pays autour du monde. Les femmes qui travaillent à la maison à tout faire pour les hommes n’ont aucune reconnaissance ni appréciation du côté de l’homme. Heureusement, en 1928 au Canada, les femmes ont été nommées par loi pour la première foi. Avec ce mouvement, le rôle et les tâches de la femme continuent à s’améliorer et elles ont de plus en plus d’opportunités comme emploi. Par contre, il faut bien retenir que ceci n’était pas facile. Les actions féminisme ont vu un début dans les années 1600 en Europe et ont propagés au Canada avec la découverte du nouveau monde. Dans les romans Les Filles de Caleb par Arlette Cousture et Le Torrent par Anne Hébert, les deux auteurs démontre les misères, stresses, et dépression qu’ont vécu les femmes avant et même après la période féministe.
Résumés des Romans
Dans le texte Les Filles de Caleb, l’auteur, Arlette Cousture nous informe au sujet de plusieurs aspects qui traitaient la vie au Québec à la fin du 19e et au commencement du 20e siècle. Au début nous voyons Émilie, une jeune fille libre, qui déménage de chez ses parents à 16 ans pour devenir enseignante à St-Tite. Au long de son vécu à l’école, elle apprend à vivre indépendante de la famille et sans amis—sauf pour ses élèves. Comment pourrait-elle savoir cette vie seule pourrait lui servir comme pratique pour le restant de sa vie? Après quelques années dans l’enseignement, un de ses anciens élèves, Ovila, retourne du travaille ailleurs et lui demande la main en mariage. En vivant ensemble, le couple trouve plusieurs moments de bonheur, ainsi que plusieurs temps difficiles. Émilie envoi son mari travailler comme coureur de bois, et à son retour, il n’a pas un sous pour leurs endurer l’hiver. Après plusieurs années de la même répétition, et de plus en plus d’enfants, Émilie réalise qu’elle ne peut survivre sur seul les revenus d’Ovila. Elle reste à la maison avec les enfants sans pause pour des années. Elle se sent soumise pas la maison, par son rôle comme mère et par la mal fortune de son mariage.  Heureusement, la famille Pronovost (ses beaux-parents) ainsi que quelques membres de la communauté décide de lui aider. Finalement, le frère d’Ovila va aux bois pour lui retrouver et il accepte de rester à St-Tite pour travailler sur la ferme de son père. Après quelques décès familiaux et désastres aux travaille, Ovila décide de déménager à Shawinigan, et trouve un emploi en usine. Émilie doit, de nouveau, s’habituer à cette nouvelle mode de vie qui lui est étrangère—la vie en ville. Encore une fois elle prend soins de la maison et des enfants alors qu’Ovila passe ses jours et nuits à travailler. Pour conclure l’histoire, la famille retourne à la campagne pour s’échapper des hommes anglophones à qui Ovila devait de l’argent.
Le Torrent par Anne Hébert est une compilation de sept histoires courtes qui mènent ensemble des thèmes et aspects similaires. François, un jeune homme est élevé pas une mère qui essaye de cacher sa conception avant mariage. Ils déménagent à la campagne et elle devient très sévère avec lui. Ces expériences d’enfance ont resté avec lui, même au long de son mariage. Il croit avoir acheté et gagné la possession de sa femme, et lorsqu’il réalise qu’il ne l’a pas, il ne sait pas comment vivre. Dominique est une jeune femme qui, à cause d’un accident est paralysée et doit vivre avec son père. Un jour, en s’assoyant juste devant sa maison, elle rencontre un homme de toute beauté qui lui montre de l’intérêt qu’elle n’aurait jamais imaginée. Dans toutes les histoires du Torrent, Anne Hébert démontre plusieurs scénarios de féminisme, qui se situent à travers différentes exemples. Elle démontre que la soumission des femmes était malheureusement très commune, donnant toujours les points de vue des femmes dans chacun. 
Compte-Rendu
            Dans les romans de littérature canadiennes-françaises, Les Filles de Caleb et Le Torrent, le thème le plus évident dans chacune est celui de féminisme. Cependant, il y a aussi plusieurs autres such as la religion, l’amour, la fierté, l’urbanisation, et l’espoir. Arlette Cousture, l’auteure de Les Filles de Caleb, donne au livre l’intention d’expliquer la vie d’Émilie Bordeleau. Comment elle s’est rendue de St. Stanislas à St. Tite, à Shawinigan, et encore à la campagne, toujours soumise par les tâches domestiques et les enfants. Anne Hébert, l’écrivaine de Le Torrent, utilise les plusieurs histoires pour démontrer que les femmes qui étaient soumises par les hommes, leurs emplois, ou employeurs, ne voulaient rien de plus que la liberté d’actions et de choix.  Cousture utilise l’histoire de ses ancêtres comme base du roman. Elle identifie les difficultés, ainsi que les joyeusetés qu’ils ont vécues. Émilie, sa grand-mère souffrait souvent lorsque son mari, Ovila lui quittait au travail. Elle est forcée à élever ses 8 enfants seule, presque sans argent, et avec ce qui semble être un futur sans espoir. Même quand Ovila est de retour à la maison et elle espère avoir une petite pause, il plaint qu’il est trop fatigué ou il va boire avec les autres hommes de la ville. Alors que Hébert utilise une variété de ses histoires pour définir le féminisme dans plusieurs cas, il y a une multitude de similarités qui se retrouvent dans chacun. Elle revient souvent au fait que la ville promets une meilleure vie pour toutes femmes, ainsi que la cause la plus commune de la soumission dans le temps était soit par les emplois ou les hommes.  
            Les Filles de Caleb s’agit de la vie d’Émilie Bordeleau, son mariage avec Ovila, sont amoureux depuis leur adolescence, et comment ils se sont passé d’une famille contente avec une couple d’enfants à une maison chaotique, sans père, et plein de mécontentement. La cause première de ce dernier est qu’Ovila décide toujours de partir pour son travail, comme coureur de bois dans les forêts riches du Québec. Alors que Les Filles de Caleb est une seule histoire qui examine les réalités à la fin du 19e siècle, Le Torrent est une collection de plusieurs scènes, créées par Anne Hébert pour identifier le féminisme dans une variété de lumières. Ils sont tous menés ensemble par les thèmes représentés et les idées conçues. 
            À travers de son roman, Arlette Cousture met une grande emphase sur les vies des personnes au quels le livre consiste. Émilie est une femme qui est originaire de St. Stanislas, un petit village québécois. À l’âge de 16 ans, elle déménage de la maison de ses parents pour enseigner dans un autre petit village, St. Tite. C’est ici où elle rencontre son futur mari, Ovila Pronovost. Après plusieurs années, il revient de son travail dans les bois et finalement ils se marient. En quittant l’enseignement, Émilie s’engage à une vie comme mère et comme épouse. Alors que son époux est seulement à la maison la moitié du temps et il passe la plupart de son temps au travail ailleurs ou au bar avec les autres hommes de la ville, les derniers qui lui influence à voir les malheurs de son mariage. La relation entre Émilie et Ovila s’aggrave une soirée quand Ovila revient tard et sous et oublie de vérifier sur les jeunes filles. Cette soirée, la plus jeune fille Louisa est morte. Depuis, Émilie trouve de grande difficulté à pardonner Ovila et il part encore une fois. Au long de l’histoire nous voyons aussi comment Émilie et les enfants sont affectés par l’absence d’Ovila. La majorité des enfants ne savent pas reconnaitre leur propre père à cause des longues périodes où ils ne se voient pas. Plus tard dans le livre nous apprenons de l’indépendance et la fierté qu’Émilie a formé au long des années seules est très fort et présent dans sa vie de tous les jours. Alors qu’Émilie aimerait bien tout faire seul au lieu d’avoir de l’aide de la communauté, la famille à Ovila offre beaucoup d’assistance à élever et nourrir les enfants, ainsi que l’appui financier. À la mort de Dosithée, le père à Ovila, Émilie reçoit tout ce qui lui restait dans son testament. 
Comme Les Filles de Caleb identifie les idées principales étant des aspects variés dans l’histoire, le rassemblement les sept histoires courtes dans Le Torrent retiennent tous des idées similaires. Dans chaque histoire nous voyons la soumission des femmes, dans différents environnement et classes. Nous voyons des femmes comme Catherine qui est dégradé par son emploi au bar. Elle travaille des heures ridicules, et les seuls commentaires dirigés envers elle sont ceux de plaintes, de commandes ou de disciplines. Elle n’a aucun ami ou famille et lorsqu’il vient temps de s’échapper, il n’y a personne pour lui aider. À travers le roman, il est démontré qu’il y a au moins une femme qui souffre de la dépression envers la soumission auquel elles vivent de jour en jour. Dominique a une soumission qui diffère de toutes les autres femmes, elle est paralysée. Depuis son accident, elle doit rester à la maison, à rien faire la journée longue. La dépression lui embête à tous les jours jusqu’à-ce qu’elle rencontre l’homme de ses rêves. Elles n’ont aucune liberté de choix dans leurs mariages et restent à la maison soit à rien faire ou seulement suivre les ordres de son mari. Dans leurs emplois, il est facile à faire la conclusion qu’elles ne sont pas là pour s’amuser. Dans La Robe de Corail, Émilie n’a pas de temps à passer avec Gabriel car son employeur lui force toujours à travailler de longues heures. La dernière similitude entre les femmes est qu’elles croient réellement qu’il y a de l’espoir à survenir les difficultés. Vers la fin de chaque histoire, elles réalisent qu’il n’y a plus de temps gaspillé à rêver car elles savent qu’elles ne vont pas en ressortir. Cependant, comme conclusion de presque chacune, les femmes trouvent une destinée imprévue qui lui démontre un futur meilleur. Ce dernier est similaire aussi à l’Histoire d’Émilie Pronovost. Elle se marie à Ovila, les deux entièrement en amour et au long des années elle réalise que l’amour se dissous et elle est perdu dans cette maison seule avec les enfants et sans mari. À la fin de l’histoire, il réalise tout le mal qu’il a fait à sa femme, et ils retournent à la campagne où il se comporte comme un vrai époux. 
Idées principaux de chaque partie du livre       
Les Filles de Caleb
À travers Les Filles de Caleb, il y a plusieurs stages auquel Émilie dépasse à travers sa vie. Au début, Cousture nous introduit à une jeune Émilie qui habite chez ses parents à St. Stanislas. Dans la maison des Bordeleau, les rôles sont très bien définis. Les hommes travaillent sur la ferme et mangent en premier, alors que les femmes travaillent dans la maison, à cuire pour les hommes et mangent après eux. À l’âge de seize ans elle déménage à St. Tite pour enseigner et habiter dans l’école, seule. En enseignement, comme Émilie enseigne les élèves, eux aussi l’aide à apprendre quelques leçons. Lorsqu’Ovila a fini l’école, il part pour travailler comme coureur de bois. Quand il est parti et ne communique plus avec elle, elle commence à avoir un intérêt pour Henri, l’inspecteur qui vient de Montréal. Elle rêve infiniment de la belle vie avec lui dans la grande ville, voyager à Paris et être riche comme nulle autre. Leur fiançailles ne durent pas long jusqu’à-ce qu’Ovila revient à St. Tite et demande lui aussi la main d’Émilie en mariage. Quelques mois plus tard, ils sont mariés et ce n’est pas long avant qu’ils commencent à avoir des enfants.  Encore très évidement en amour, les deux ont deux enfants et Ovila reste encore à la maison. Éventuellement les choses vont changer et il part de nouveau pour la vie misérable de travail dans la forêt. Les voyages d’Ovila deviennent de plus en plus longs et ses visites à la maison sont presque inexistantes. Avec ces retours rares, Émilie devient de plus en plus à l’aise à vivre seule et se débrouiller pour elle ainsi que les enfants qui se multiplient. Àprès la mort de plusieurs membres de famille d’Ovila et d’Émilie, les deux décident de déménager à Shawinigan, une grande ville qui offre un emploi à temps plein à Ovila, ainsi qu’une bonne école pour les jeunes. Ca prends quelques années avant qu’Émilie s’habitue à la vie dans la ville, se familiariser avec ses alentours et les voisins, pendant que son époux travailles à tous les jours et tous les nuits. En terminant le roman, Cousture explique qu’après une série d’événements mal-fortunées, la famille Pronovost retourne à la campagne pour terminer leurs vies en bonheur. 
            Le Torrent 
Le Torrent
Le premier des histoires porte le même nom que le livre entier. François est un jeune garçon qui est élevé dans la campagne, par une mère auquel il n’a jamais vu la face. Elle est très stricte et il n’a pas le droit à aucune liberté quelconque. Quand le temps vient et mère est morte, François se croit libre de toutes aspects folles d’elle. Ce n’est pas trop longtemps avant qu’il réalise que ceci est faut. Il se marie à Amica, une jeune femme de la même ville. Il soupçonne qu’elle lui appartient alors il lui force à tout faire ce qu’il veut. Elle travail où il veut qu’elle travaille, et elle fait ce qu’il lui demande de faire. Cependant, il apprend bientôt qu’elle n’est pas un objet que l’on peut acheter, mais bel et bien un humain juste comme lui. En découvrant cette réalité, il sait que les fantômes de sa mère resteront en lui pour le restant de sa vie et il n’y a pas de façon à s’en sortir.
L’Ange de Dominique
            L’Ange de Dominique débute avec une jeune femme qui, à cause d’un accident, a perdu sa mère et est paralysé. À cause de ceci, elle vit seule avec son père et sa tante, à rien faire la journée longue. Elle s’assoit dans sa chaise roulante devant la maison et s’imagine une vie meilleure. Une journée, à sa surprise, un jeune homme par le nom d’Ysa arrive pour lui parler. Ils discutent de plusieurs choses bien qu’elle est tombée amoureuse de lui instantanément. Elle découvre sous peu que lui aussi, est amoureux de lui, mais elle ne peut pas le croire.
La robe de Corail
Dans La Robe de Corail, Émilie, une autre jeune femme passe ses jours à tricoter. Malheureusement, cet emploi ne lui donne pas beaucoup de temps à passer ailleurs. Après avoir quitté le travail pour quelques journées pour voir Gabriel, elle revient avec plusieurs espoirs d’un futur avec lui. Par contre, ce qu’elle ne réalise pas est le montant de travail qu’elle a dû laisser en arrière pour être avec lui. Son employeur lui fait souvenir qu’elle n’a pas de temps à gaspiller sur un homme et qu’il y a beaucoup de travail à être fait. C’est à ce moment où elle se rappelle que son rôle premier est son travail et ses tâches domestiques. L’histoire termine avec Émilie, triste à reconnaître la réalité de sa vie. 
Le Printemps à Catherine
            Le Printemps à Catherine est écrite en 1946-1947, c’est-à-dire en période de guerre. Catherine est une femme qui travaille au bar, où elle a été donné le sobriquet « la puce ». Elle vit une vie en dépression grâce à la façon dont ses patrons et clients lui traite. Elle n’a aucun respect ou sympathie de la part de personne, elle n’a pas d’amis et aucun membre de famille. Avec les événements de la guerre qui se déroule, tout le monde essaye de s’échapper en grande vitesse, et c’est à ce moment où personne ne se souvient d’elle. Blessé et couché par terre, tout dont elle pense est à ses mémoires. Il n’y en a aucune positive. Catherine se rappelle des maitres qui lui achalait, les clients qui lui faisaient des commandes ridicules, et du manque d’amour qu’elle a eu au long de sa vie. Alors qu’un ennemi lui trouve, elle commence à courir jusqu’à-ce qu’elle tombe trop fatigué. Un soldat arrive et elle sent libre. Le prochain matin elle se réveille dans un lit avec le soldat qui lui a sauvé et est consciente de ce qui venait tout juste d’arriver. Elle prend sa vie en pensant qu’il n’y aura jamais un bien qui parviendra de sa vie ou des hommes. 
La Maison de L’Escapade
            Stéphanie Buchette est une femme qui vit en ville, et elle est très traditionnelle. Tout doit être fait de la même façon à tous les jours. Pour chaque membre de famille qui est mort, leurs chambres restent barrées comme souvenir d’eux. Autre que son frère, Charles, elle est la seule qui reste de la famille Buchette. Géraldine, la servante de la maison, est celui qui fait tout pour la chère Stéphanie. Elle cuit et nettoie la maison, et lave et nourris sa maitresse. Géraldine explique que son travail est de la même routine depuis qu’elle peut s’en souvenir. Il n’y a aucune surprise et Mme Buchette est très persistante. Stéphanie tombe très malade et Géraldine rêve de la journée où sa maitresse meurt et pourra vivre dans la maison sans les fantômes de tous les membres de la famille qui restent aux alentours. Nous apprenons que, même si Charles visite à tous les soirs, sa sœur ne lui pardonnera jamais pour avoir marié une femme pauvre telle qu’il l’a fait. Par contre, la maladie prends la vie de Stéphanie et son frère ne se dérange pas d’y aller vérifier. Géraldine nettoies la maison à son goût, oubliant tous les membres de la famille Buchette.
Un Grand Mariage
            Augustin est un homme qui n’a aucune famille. Comme résultat de ceci, il mariât Marie-Louise, une jeune femme qui habite dans son même village. Il réalise bientôt que la vie en mariage n’est pas ce dont il espérait et décide de partir pour l’université. Après avoir franchi toutes les écoles possibles, il rencontre Délia, une jeune femme auquel il tombe en amour. Après un petit bout de temps, Délia découvre qu’Augustin a bel et bien une femme qui l’attend à la maison. Il continue à lui promettre d’aller terminer les choses avec Marie-Louise mais ne fait aucune action à le faire.
            Pour conclure l’histoire Les Filles de Caleb, après des années à Shawinigan, où Ovila travaillait à tous les jours et toutes les nuits, le couple retourna à la campagne pour échapper des anglophones à qui ils devaient de l’argent. Émilie devient la première femme mariée avec sa licence d’enseignement, ce qui était bien contre la loi dans le temps. Elle enseigna dans les écoles de la campagne jusqu’à 65 ans pendant que Ovila travaille à Montréal. Dans Le Torrent, par contre, la fin des histoires n’étaient pas si glorieuses. Pour la majorité, ils finissaient avec la femme qui a perdu espoir, comme s’il n’y aura jamais une liberté pour les femmes. Nous voyons, en comparant les deux romans, que Hébert, malgré qu’elle écrit des cas plus récentes, est beaucoup moins optimiste envers le féminisme.
Critique Interne
            Dans les deux romans, il y a des problèmes vécu par les personnages qui sont tous les deux évident et vague. Dans le cas de Les Filles de Caleb, nous voyons que les problèmes qu’Émilie doit surmonter sont très clairs car le roman est écrit dans son point de vue. Par contre, les personnages comme Ovila, les enfants, ses parents, et ne sont pas aussi claires car ils ne sont pas les caractères primaires de l’histoire. Dans Le Torrent, la clarté des problèmes posés dans les histoires varie selon les personnages.  Parmi les femmes qui sont les personnages principales de leur histoire, les problèmes posés sont souvent très évidents, comparativement aux femmes qui sont les personnages secondaires, où nous ne voyons pas souvent comment elles se sentent envers les problèmes, plutôt comment les hommes leurs traitent et pourquoi. 
            Le ton et la parole à Émilie change beaucoup à travers  le roman par Arlette Cousture, selon son environnement et les personnes dont elle parle. Quand elle est en conversation avec Henri, elle utilise un français formel pour lui impressionner. Nous voyons, quand elle retourne à St. Stanislas pour lui introduire à sa famille, que son père n’aime pas qui elle est devenu quand elle est avec lui. Quand Ovila, Émilie, et leur famille déménage à Shawinigan, elle essaye de son mieux à cacher le fait qu’elle arrive tout juste de la campagne. Elle achète des nouveaux cahiers pour tous les enfants et leurs fait plusieurs nouveaux tenues de ville au lieu des vieux vêtements toutes malpropres. Un autre changement qui est évident à travers l’histoire est l’attitude qu’Émilie a envers son époux. Quand elle est fâchée avec lui, elle parle sérieusement et utilise un langage un peu plus intense. Par contre, quand elle est de bonne humeur et tout va bien avec Ovila, elle utilise un ton plus doux et l’environnement est plus calme. Anne Hébert utilise une approche différente pour chacune de ses personnages. Nous voyons que François est un garçon intimidé par sa mère, mais curieux en même temps. Sa parole lui fait sembler comme une personne nerveuse, inquiet de ce qui arrivera en prochain. Dans le cas de Stéphanie, elle est une femme très confiante qui aime être en contrôle de tout ce qui lui arrive. Elle parle d’un ton d’autorité et de confiance. Les divers langages utilisés par Hébert varient selon la personne, l’histoire, et surtout leur personnalité. 
Critique Externe
            Les premiers actes de féminismes se voyaient dans le 18e siècle avec Mary Astell, et n’ont jamais céder depuis. En 1884, les femmes veuves et non mariées ont eu le droit de vote en Ontario, mais ce n’était pas toutes les provinces qui étaient en accordance avec ce mouvement. Ce n’était pas jusqu’à la Première Guerre Mondiale que ce phénomène a pris un grand rôle dans la vie des femmes canadiennes. Seulement en 1928, les femmes étaient même considérées comme des personnes par loi, ou discutée par le gouvernement.  Dans les derniers 100 années, les femmes ont battues  pour avoir l’égalité avec les hommes dans notre pays. Encore de nos jours, il y a des femmes qui essayent de s’affirmer parmi les hommes, mais il est encore en question si elles atteindront le même niveau. Nous voyons de plus en plus dans les grandes villes des offres d’emplois qui étaient anciennement pour les hommes, seulement pour les femmes (policières, pompières etc.) Ceci est un long chemin parcouru depuis le temps où, dans la maison des Bordeleau, les filles n’avaient pas le droit de s’assoir à la table pour manger avec les hommes, mais devaient attendre qu’ils soient terminé leur met. Il nous semble si lointain dans le passé, mais ce n’est pas le  cas dans les histoires d’Anne Hébert où  François croyait avoir l’appartenance de sa femme dès leur mariage.
Bibliographie
COUSTURE, Arlette. Les Filles de Caleb, Vieux-Montréal, Éditions Québec-Amérique, 1985, 528 pages.
HÉBERT, Anne. Le Torrent : Nouvelles, LaSalle, Éditions Hurtubise, 1976, 173pages.
Adelaide Wimpenny